Protégez-vous pour éviter les ITS

27 décembre 2015

Des chercheurs ont ébranlé les États-Unis au début de l'année 2008 en annonçant qu'ils estimaient qu'une adolescente sur quatre était atteinte d'une forme d'infection transmissible sexuellement (ITS). Les ITS, dont les verrues génitales, l'herpès, la chlamydia, la gonorrhée et la syphilis, sont également de plus en plus courantes chez les personnes de plus de 45 ans.

Comme la plupart des ITS ne montrent aucun symptômes dans leur stade précoce, voire tardif, il ne suffit pas de questionner votre partenaire ou de l'examiner. Voici quelques mesures qui fonctionneront sans doute:

Protégez-vous pour éviter les ITS

1. Abstenez-vous d'avoir des rapports sexuels

C'est aussi simple que cela! Si vous vous abstenez d'avoir des rapports anaux, oraux ou vaginaux avant de vous retrouver dans une relation monogame avec quelqu'un ayant subi un dépistage dont les résultats étaient négatifs, vous vous exposez à très peu de risque de contracter une ITS.

2. Utilisez des condoms

Les condoms existent depuis plus de 300 ans et il s'agit toujours de notre meilleur moyen de nous prémunir contre plusieurs ITS, notamment le VIH, la gonorrhée, la chlamydia et la trichomonase (causée par un parasite).

Bien qu'il ne s'agisse pas d'une mesure sans faille (le condom peut glisser ou se fendre), il permet de prévenir entre 80 et 90 % des risques d'infection par le VIH s'il est utilisé adéquatement.

  • Il faut cependant s'assurer que le condom est de la bonne taille, à défaut de quoi il risquerait de glisser ou de se percer. Si la taille régulière ne fait pas l'affaire, essayez d'en trouver de plus gros ou de plus petits.

3. Limitez vos partenaires

C'est une simple question de probabilités: plus vous limitez le nombre de partenaires, plus vous limitez le nombre de partenaires indirects. Or, moins vous vous exposez, et moins élevés sont vos risques d'attraper une ITS. Mettez les chances de votre côté et minimisez les risques là où vous le pouvez.

4. La circoncision

Les preuves s'accumulent quant à la valeur préventive de la circoncision contre les ITS, notamment le VIH, chez les hommes. Par exemple, une étude kénienne à grande échelle a démontré que la circoncision réduisait de 53% le risque d'infection par le VIH chez les hommes, tandis qu'une étude ougandaise faisait plutôt état d'une réduction de 51%.

  • Les chercheurs pensent que cet effet serait dû au fait que le prépuce est riche en cellules ciblées particulièrement par ce virus; éliminez le prépuce et vous éliminez ces cellules vulnérables.

Plusieurs autres études suggèrent que les hommes circoncis sont également mieux protégés contre la syphilis et le chancre mou (une infection bactérienne).

5. Faites-vous vacciner contre le VPH

Pendant que les recherches pour un vaccin contre le VIH avancent à pas de tortue, on en a trouvé un qui prévient l'une des formes les plus communes du virus du papillome humain (VPH), celle qui est responsable de la majorité des cancers du col utérin, sans mentionner les verrues génitales.

Nommé Gardasil, ce vaccin en trois doses est recommandé pour les jeunes filles dès l'âge de 11 ans, avant qu'elles ne deviennent sexuellement actives, et est approuvé pour les femmes âgées jusqu'à 26 ans. Si vous êtes trop vieille, envisagez ce vaccin pour votre fille ou petite-fille.

6. Allez subir un test de dépistage

  • Si vous êtes sexuellement actif et célibataire, vous devriez vous soumettre au moins une fois par année à un test de dépistage d'ITS, surtout pour la gonorrhée, la chlamydia et la trichomonase.

Une importante étude internationale a constaté que les femmes infectées par la trichomonase sont 50% plus susceptibles de contracter le VIH. Les chercheurs ne savent pas trop pourquoi encore, mais ils soupçonnent que l'infection serait à l'origine de minuscules fissures dans le vagin, créant ainsi plus de points d'infiltration pour le VIH.

7. Écrasez pour de bon

On sait déjà que le tabagisme augmente le risque de cancer du col utérin, mais il y a aussi matière à croire que les fumeurs seraient plus exposés au VIH que les non-fumeurs, le risque pouvant augmenter de 60%, voire même tripler.

  • Les chercheurs suggèrent que l'effet nocif de la fumée du tabac affaiblirait la capacité du système immunitaire à combattre le virus.
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