FAQ: le virus du papillome humain

9 mai 2017

Le virus du papillome humain (VPH), généralement transmis par voie sexuelle, constitue la principale cause de cancer du col de l’utérus. Un vaccin contre certains types de VPH a récemment été mis au point. Il est proposé aux jeunes femmes, et les informations suivantes vous en diront plus.

FAQ: le virus du papillome humain

1. Devriez-vous subir un test de dépistage du VPH?

Ce serait judicieux. Selon des études récentes, le test de dépistage du VPH, le virus responsable du cancer du col de l’utérus, serait plus précis que le test de Pap, bien qu'il donne aussi davantage de faux positifs.

  • Dans le cadre d’une étude, publiée dans le New England Journal of Medicine, le test de dépistage du VPH a détecté 94,6% des excroissances anormales, dépassant de loin le test de Papanicolaou qui en a détecté seulement 55,4%. Le test de dépistage du VPH présentait un peu plus de risques de donner un faux positif.
  • Subir les deux tests est peut-être la meilleure option: dans ladite étude, la combinaison des deux tests a permis de détecter 100% des excroissances précancéreuses. Certaines femmes demandent maintenant (et de nombreux médecins administrent automatiquement) les deux tests.

2. Les jeunes femmes vaccinées doivent-elles subir un test de Pap?

Oui. Bien que le vaccin contre le VPH soit très efficace, il ne protège pas à 100% du cancer du col de l'utérus.

  • Un vaccin, le Gardasil, qui empêche la contamination par le VPH et les verrues génitales, est maintenant disponible au Canada, aux États-Unis et dans un certain nombre d'autres pays. D'autres vaccins sont en cours d'élaboration.
  • Le Gardasil est plus efficace chez les personnes qui ne sont pas déjà contaminées par le VPH; il est actuellement approuvé pour les filles et les femmes âgées de neuf à 26 ans. Le Gardasil protège contre quatre souches du VPH. Deux de ces souches sont responsables de 70% des cas de cancer du col de l'utérus, tandis que les deux autres sont responsables de 90% des verrues génitales.

Bien que le Gardasil soit un puissant moyen de défense contre le cancer, les femmes vaccinées demeurent vulnérables à des infections d’autres souches du VPH. Qui plus est, les femmes sexuellement actives avant d'être vaccinées ont peut-être déjà été exposées au VPH. Toutes ces raisons expliquent que les femmes vaccinées doivent tout de même subir des tests Pap.

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